ANDRE
LE BOURBLANC
1920
-1944
En
1944, André
Le Bourblanc
habite chez
ses parents
dans l’immeuble
dit « Le
Trocadéro »
au n°97
de la Grande
Rue. Il travaille
à la
Société
de Distribution
de Gaz de
Versailles,
ce qui lui
a permis d’échapper
au S.T.O.
(Service du
Travail Obligatoire
en Allemagne).
Engagé
dans la Résistance,
il est l’un
des responsables
d’un
réseau
local (Noisy
le Roi, Saint-Cyr-
l’Ecole,
Les Clayes-sous-Bois)
qui s’occupe
principalement
de récupérer
les soldats
alliés,
aviateurs
et parachutistes,
tombés
en France
et de les
acheminer
vers l’Angleterre.
En Août
1944, la Gestapo
identifie
le réseau,
et procède
à des
arrestations
aux Clayes
et à
Saint-Cyr,
où
Pierre Roussel
est arrêté
puis déporté
à Buchenwald.
André
Le Bourblanc,
qui doit être
au courant
de l’arrestation
de ses camarades,
est informé
de la présence
de la Gestapo
à Noisy
le Roi : il
se précipite
pour détruire
les documents
compromettants
en sa possession,
mais une voiture
s’arrête
devant l’immeuble,
deux hommes
en descendent,
montent à
l’étage
et lui ordonnent
en français
d’ouvrir
la porte.
Comme il refuse,
les deux policiers
en civil tirent
à travers
la porte et
le blessent
au ventre;
ils se précipitent
dans la rue,
arrêtent
un camion
de soldats
allemands
et ordonnent
d’encercler
la maison
et le jardin.
André
Le Bourblanc,
bien que grièvement
atteint, essaie
de fuir: il
s’accroche
aux conduits
d’évacuation
d’eau,
et tombe dans
le jardin
où
il est abattu.
Le chanoine
Zeller, curé
du village,
qui a été
prévenu,
arrive, mais
ne peut que
l’assister
dans ses derniers
moments. On
ramène
le corps dans
l’appartement
de ses parents,
et l’inhumation
aura lieu
dans la discrétion
deux ou trois
jours après.
Noisy-le-Roi
est libéré
le 25 août,
et Marcel
Le Bourblanc
- son père
- sera nommé
maire par
le Comité
de Libération.
Le 17 septembre
1944, au cours
d’une
cérémonie
en l’honneur
et à
la mémoire
de ce jeune
résistant,
deux plaques
commémoratives
seront apposées,
l’une
sur l’immeuble
où
il habitait,
l’autre
rue de l’Abreuvoir,
près
de la porte
du jardin
où
il fut abattu.
Son
nom a été
donné
à la
Grande Rue
de Noisy le
Roi. |